Les répercussions psychologiques des problèmes d'érection

Lorsqu'un homme souffre d'un problème érectile qui origine d'une cause organique (voir capsules précédentes), il n'est pas pour autant immunisé contre les séquelles psychologiques. Ces souffrances psychologiques peuvent même aggraver la situation. En effet, un homme qui n'a jamais eu de difficulté sexuelle peut vivre très difficilement un premier échec. C'est ce qui est arrivé à Gérard…

Le cas de Gérard (nom fictif) Âgé de 62 ans, Gérard a des problèmes d'érection parce qu'il souffre d'hypertension artérielle. La première fois qu'il a perdu son érection au beau milieu d'une rencontre sexuelle avec son épouse, ce fût pour lui un drame. Il s'est senti très rabaissé en tant qu'homme et il avait honte. Il s'est mis à craindre un nouvel échec. Il avait tellement peur que cela se reproduise, que c'est ce qui est effectivement arrivé. Ce problème est à la longue devenu une obsession, ce qui l'a amené à distancer de plus en plus ses activités sexuelles, par peur d'un nouvel échec. Les rares fois où il faisait une nouvelle tentative, il ne parvenait plus du tout à obtenir d'érection. Il s'est alors mis à l'évidence que sa vie sexuelle était fini, qu'il était maintenant trop vieux pour cela. Thérèse, son épouse, se montre très compréhensive mais depuis que Gérard a des problèmes d'érection, elle ressent un vide. Il ne la touche plus du tout alors qu'elle aimerait tant qu'ils partagent ensemble des moment de tendresse et d'affection.

L'histoire de Gérard nous démontre bien qu'un problème d'érection peut s'aggraver par des facteurs psychologiques. Peu d'hommes sont indifférents lorsqu'ils éprouvent des problèmes d'érection. C'est pourquoi, même lorsqu'un homme suit un traitement médical, un suivi thérapeutique auprès d'un(e) sexologue peut s'avérer très bénéfique. Les hommes qui en souffrent ne devraient pas hésiter à se donner les moyens nécessaires pour retrouver une meilleure qualité de vie.